Les affections psychosomatiques ou hypocondriaques

Les affections ou troubles psychosomatiques se caractérisent par des symptômes physiques qui affectent un organe ou un système physiologique et dont les causes sont essentiellement émotionnelles ou psychiques. Ils existent aussi probablement dans 50% des causes mixtes, somatiques et psychiques. Ces affections témoignent des liens qui existent entre le système nerveux et le système immunitaire. Sous l’effet du stress, l’organisme produit des hormones corticoïdes qui abaissent le système immunitaire, ce qui l’expose aux affections. Ces affections concernent aussi bien les enfants que les adultes.

Cette description n'a rien à voir avec les maladies hypocondriaques. Elles vont de l'hystérie du passé aux multiples douleurs chroniques sans cause. Encore que, vraiment imaginaires ?

La somatisation ou l'hypocondrie ont un point commun maintenant démontré. Le stress physique ou psychique et les émotions.

L’ulcère de l’estomac est la première maladie considérée comme ayant une origine psychosomatique.

D’une manière générale, les symptômes sont très variables et peuvent toucher différents organes :

Les affections psychosomatiques sont souvent le résultat de stress, d’un état d’angoisse, d’une anxiété ou de détresse morale. Elles peuvent apparaître suite à un choc émotionnel tel qu’un décès, un divorce, une perte d’emploi, un accident... Une part de prédisposition génétique est également étudiée (10 %). En bref, ce sont de vraies maladies non conscientes créees par une autre douleur plus grave. Elles ne s'inventent pas, elles se déclarent.

Elles résultent de facteurs plus complexes, car elles peuvent avoir les même origines que la somatisation. En effet, si l’hypocondriaque s’imagine des pathologies qu’il n’a pas, en revanche, nous pouvons aussi être confrontés à des maladies que nous ne connaissons pas et que nous pourrions taxer à tort d’imaginaires. Un patient stressé va avoir mal au ventre (somatisation ou hypocondrie ?), après examen rien n'est décelé, s'ensuit une autre douleur et ainsi de suite, mais cependant, quelques mois après le patient déclare un vrai cancer colo-rectal.

Fatigue, maux de tête ou troubles neurologiques... Maladies hypocondriaques ? Si tel était le cas, la maladie imaginaire aurait vite été démasquée car nous vivons à une époque où si l’on ne trouve rien, c’est qu’il n’y a rien ! Les méthodes d’explorations sont en effet devenues extrêmement sophistiquées : difficiles à une pathologie d’échapper à la précision d’un scanner, d’une IRM, de biopsies tissulaires.

A moins que ces symptômes ne fassent partie de certains troubles neurologiques ou psychologiques que l’on a bien du mal à cerner car nous entrons alors dans le domaine secret du cerveau. L’anxieux, le dépressif, le « traumatisé » craint déraisonnablement pour sa santé et, par peur de la maladie et de la mort, s’imagine toujours couver « quelque chose de grave ». Enfin une piste, anxiété, dépression et traumatisme. Pour rappel, toutes nos émotions peuvent causer des pathologies particulières. Si elles sont exacerbées, le métabolisme dérègle l'homéostasie (nos constante) et partant de l'imaginaire comme pour la psychosomatisation, nous développerons une maladie aigüe ou chronique plus ou moins grave. Par ailleurs, à signaler qu’à force de se croire malade, on peut finir par le devenir. Il est bien connu que les pessimistes et les anxieux ont plus de risques de développer des maladies cardio vasculaires, des cancers et d’authentiques dépressions et ce, plus que les optimistes.

Le chemin est finalement à la fois vaste et concis en somatisation et hypocondrie. Alors que faire ?

Hippocrate a inventé, le diagnotic d'observation et pour cause ! Le corps et l'esprit (psychologie) sont indissociables surtout dans les cas decrits. Ecouter, observer, pauser des questions (pour faire une anamnèse), reconnaître les signes du pourquoi de cette souffrance si souvent cachée (les non dits) et l'empathie trop souvent mise en avant mais trop rarement utilisée (le docteur Bach est un parfait exemple)... Pour arriver à faire prendre conscience au patient l'origine des symptômes sans raisons apparentes. Et après ? La moitié du chemin étant faite, il faut maintenant trouver avec le lui comment résoudre la cause et soulager les peurs et douleurs (frein à la guérison) le temps que la psychologie et éventuellement les conseils du naturopathe commencent enfin à sortir d'un enfer qui n'en finit plus.