Tout ne guérit pas avec des médicaments ou compléments
Publié par Lionel BARRIERE Naturopathe dans Santé · 24 Septembre 2022
- La science officielle reconnaissant cette réalité sans difficulté sous le vocable de « Effet Placebo », dont une définition fine et intelligente nous est donnée par le Dr. Anne-Marie GIRAUD, spécialisée dans l’accompagnement des cancéreux et fière représentante de la médecine « intégrative » (= qui intègre les différentes « approches », conventionnelles ou non, liées aux traitements des maladies) :
« L’effet placebo est l’amélioration de la santé, mesurable, observable ou ressentie, et qui n’est pas attribuable au traitement. Il s’agit d’une réponse positive de l’organisme qui suit l’administration d’une substance inerte ou non, d’une intervention physique ou d’une intervention psychique »
- L’importance donnée à ce mystérieux « placebo » est d’autant plus grande, que son effet est attesté scientifiquement, lors de contrôles dits « en double aveugle », dans la quasi totalité des pathologies organiques touchant l’être humain et quel qu’en soit la gravité.
- Le Dr. René BOURDIOL, médecin, conférencier, et anciennement chargé d’enseignement à la Faculté de médecine de Paris, nous confirme que :
« Tous les facteurs biologiques sont susceptibles d’être modifiés, qu’il s’agisse de la pression artérielle, de la dilatation pupillaire, de l’acidité gastrique, voire d’éléments sanguins plus particuliers tels que les taux de cholestérol, des lipoprotéines, du nombre d’éosinophiles ou de lymphocytes, de la glycémie, etc... Ce qui montre bien la diversité des structures neurologiques touchées. Tous les syndromes de n’importe quelle maladie peuvent être modifiés, au moins temporairement, par effet placebo, tant sa non-spécificité est absolue ! Aucune sphère ne lui est interdite, même la cancérologie et la psychiatrie la plus lourde (Travaux de Lachaud et Lemoine, 1991) »
- Quelques vingt années plus tard (les prises de conscience salutaires de l’humanité s’effectuant à allure d’escargot !), le Dr. Gaétan BROUILLARD, de l’Université de Montréal et spécialiste de la douleur chronique depuis plus de 35 ans, en est encore à devoir rappeler (combien utilement !) quelques observations parmi les plus déconcertantes pour la raison scientifique :
« (…) Un produit pharmaceutique est généralement déclaré comme efficace et classé comme médicament lorsqu’il est de 20 % supérieur en termes d’efficacité à l’effet placebo, qui, à lui seul, est responsable déjà de 30 à 40 % de l’effet curatif, et même davantage selon le professeur de psychologie Irving KIRSCH de l’Université du Connecticut. »
- Quant au mécanisme proprement dit pouvant expliquer cette réaction, là encore, nous ne pouvons que nous limiter à la simple observation :
« Nous pouvons définir l’effet placebo comme une réponse biochimique et physiologique initiée au niveau du cortex cérébral et libérant diverses molécules pouvant mettre en action le système nerveux, endocrinien et immunologique »
- Ainsi, d’un point de vue pratique, tout traitement naturel verra ses effets démultipliés si l’esprit (= la psyché ou le principe psychologique) est « partie prenante » de cette aide extérieure ou traitement extérieur.
(Source : Xavier Panoria)
- Le stress mental et émotionnel :
Le stress mental et émotionnel est un tueur silencieux. De nombreuses recherches ont prouvé l’impact négatif du stress sur le corps, particulièrement sur le système nerveux autonome. Il est comparable au chef d’orchestre de l’organisme puisqu’il régule, avec l’aide du système hormonal, le fonctionnement des organes du corps.
En bref, le stress peut avoir des répercussions néfastes sur le bien-être physique d’une personne à court, moyen, et long terme. C’est le cas des personnes hypertendues ou souffrant de tachycardie émotionnelle. C’est pourquoi, lorsque le stress est sous-estimé, ces symptômes tendent à devenir chroniques et affaiblissent fortement l’immunité.
- Le stress physique :
La maladie peut être la conséquence d’un stress physique, comme, par exemple, la sursollicitation d’un muscle lors de l’effort physique, pouvant provoquer une blessure. Certains patients peuvent ressentir des douleurs récurrentes sans jamais les prendre en considération jusqu’à ce que leur corps dise stop ! Le risque de cet excès est de déclencher des pathologies chroniques qui impactent la qualité de vie du patient : tendinite, arthrite, arthrose, fracture de fatigue, etc.
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