Nouveau : Protocole cellules anormales Adn
Publié par Dr. hc Lionel BARRIERE Naturopathe dans Santé · 21 Mars 2023
Epigénétique : protéger son ADN des mutations
- L’ADN ou nos gènes contiennent « le code » qui signale à chacune de nos cellules comment fonctionner et comment se réparer. À l’origine était le projet « génome humain », lancé en 1996 : ce colossal projet collectif avait pour but d’établir le séquençage complet de l’ADN du génome humain. Finalisé en 2003, il a permis d’analyser l’ADN humain et d’identifier les mutations/variations importantes qui peuvent avoir un impact sur notre santé.
- De là sont nés à la fois un espoir et une promesse, celle de pouvoir identifier un risque accru chez quelqu’un de développer telle ou telle maladie (maladie coronaire, infarctus, obésité, diabète de type 2, cancer du sein, etc.) pour ensuite pouvoir tenter d’intervenir en amont pour limiter ce risque. Ces progrès techniques sont un des ressorts majeurs de l’espoir d’une «médecine préventive» compatible avec la vision scientifique et moléculaire de la santé qui caractérise l’allopathie.
Comment faire fructifier son capital génétique : la nutrigénomique
- Partie intégrante du mode de vie et des facteurs d’influence sur l’expression de nos gènes : l’alimentation. La nutrigénomique, champs de recherche en plein essor, tente d’instaurer un nouveau dialogue entre les sciences de la nutrition et les apports de la génétique. L’objectif : étudier leurs interactions pour prévenir par l’alimentation les maladies auxquelles nous sommes génétiquement prédisposés. C’est, d’une certaine manière, la version sophistiquée (mais encore balbutiante) des approches préventives de la santé que les médecines traditionnelles (Médecine chinoise, ayurvéda, naturopathie) promeuvent de très longue date.
- Un nombre croissant d’études montrent de quelle manière certains macronutriments (protéines, acides gras), micronutriments (vitamines, minéraux) ou phytonutriments (polyphénols, alcaloïdes, isothiocyanates…) régulent l’expression de nos gènes et contribuent à la protection ou la déstabilisation de notre génome.
- Il est de plus en plus évident à la lumière des études que le risque de vieillissement prématuré, de développer des maladies dégénératives ou des cancers est très en lien avec les dommages subis par notre ADN et son expression, qui dépend à son tour d’un apport équilibré en nutriments. Une quarantaine de nutriments différents sont en effet nécessaires au quotidien pour faire tourner la machine et maintenir la stabilité de notre génome.
Mais il y a mieux, qui a conduit à ce protocole. Il y a douze ans déjà, dans l’édition de mai 2005 de Carcinogenesis, une équipe de chercheurs avait identifié neuf nutriments clés pouvant avoir un impact sur l’intégrité de nos gènes : La vitamine B9, la vitamine B12, la vitamine B, la vitamine E, le rétinol (vitamine A) et le calcium ont un impact protecteur sur l’intégrité de nos gènes. Tandis que la vitamine B2, la vitamine B5, et la vitamine B8 augmentent les dommages que peut subir l’ADN.
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